Sherpa shooté à l’air des sommets
Jacques Attali, c’est le genre très fort en thème. Major de promotion de l'école polytechnique en 1965, ce qui lui permet de devenir ingénieur du Corps des mines en 1968, il entreprend entre-temps un cursus à l’Institut des études politiques de Paris, dont il sort diplômé en 1967. Il intègre également l'École nationale d'administration (ENA) et, deux ans plus tard, en 1970, sort troisième de la promotion Robespierre.
A sa sortie de l’ENA, il devient auditeur au Conseil d’État. Il prépare au même moment un doctorat en sciences économiques à l’Université Paris-Dauphine et soutient sa thèse en 1972. Ses études terminées, il occupe un poste de maître de conférences en sciences économiques à l’école Polytechnique, qu’il occupera jusqu’en 1985.
C’est en 1973 que Jacques Attali adhère au Parti socialiste, dont le Premier secrétaire est François Mitterrand. Ce dernier mise sur cet énarque pour diriger sa campagne présidentielle de 1974. Mitterrand échoue face à Valéry Giscard d’Estaing (“Vous n’avez pas, monsieur Mitterrand, le monopole du coeur”), avant de prendre sa revanche sept années plus tard et d’enfin accéder à l’Elysée.
A peine nommé en 1981 conseiller spécial de Mitterrand et sherpa (l’homme chargé de préparer les sommets du G7), Jacques Attali fait déjà étalage de son influence et de ses aptitudes de “chasseur de tête”. Il prend deux jeunes énarques sous son aile : François Hollande, chargé de mission à l’Elysée et Ségolène Royal, conseillère du Président. Son ancien assistant, Laurent Fabius, a lui été promu au ministère du Budget dès 1981, puis est nommé Premier ministre, à 37 ans, en 1984. Un record de précocité tout récemment battu par Gabriel Attal. Cette réputation de dénicheur de talents, Jacques Attali s’en rengorge encore publiquement aujourd’hui.
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Jacques Attali, c’est le genre très fort en thème. Major de promotion de l'école polytechnique en 1965, ce qui lui permet de devenir ingénieur du Corps des mines en 1968, il entreprend entre-temps un cursus à l’Institut des études politiques de Paris, dont il sort diplômé en 1967. Il intègre également l'École nationale d'administration (ENA) et, deux ans plus tard, en 1970, sort troisième de la promotion Robespierre.
A sa sortie de l’ENA, il devient auditeur au Conseil d’État. Il prépare au même moment un doctorat en sciences économiques à l’Université Paris-Dauphine et soutient sa thèse en 1972. Ses études terminées, il occupe un poste de maître de conférences en sciences économiques à l’école Polytechnique, qu’il occupera jusqu’en 1985.
C’est en 1973 que Jacques Attali adhère au Parti socialiste, dont le Premier secrétaire est François Mitterrand. Ce dernier mise sur cet énarque pour diriger sa campagne présidentielle de 1974. Mitterrand échoue face à Valéry Giscard d’Estaing (“Vous n’avez pas, monsieur Mitterrand, le monopole du coeur”), avant de prendre sa revanche sept années plus tard et d’enfin accéder à l’Elysée.
A peine nommé en 1981 conseiller spécial de Mitterrand et sherpa (l’homme chargé de préparer les sommets du G7), Jacques Attali fait déjà étalage de son influence et de ses aptitudes de “chasseur de tête”. Il prend deux jeunes énarques sous son aile : François Hollande, chargé de mission à l’Elysée et Ségolène Royal, conseillère du Président. Son ancien assistant, Laurent Fabius, a lui été promu au ministère du Budget dès 1981, puis est nommé Premier ministre, à 37 ans, en 1984. Un record de précocité tout récemment battu par Gabriel Attal. Cette réputation de dénicheur de talents, Jacques Attali s’en rengorge encore publiquement aujourd’hui.
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