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La France menée aux abîmes par le pouvoir : la dette française.


La Rédaction
Mercredi 28 Février 2024



Arc pour arc, j'ai en revanche envie de dire, et je l'écris, que M. Macron n'a pas sa place dans "l'arc financier". C'est M. Tiers. Non pas son lointain prédécesseur, Adolphe Thiers, président de la République de 1871 à 1873. Mais ce M. Tiers d'aujourd'hui, dont le nom est attaché — qu'il le veuille ou non, et "quoi qu'il en coûte" à sa vanité — au plus du tiers de la dette publique de la France, après douze années passées sous les ors de la République.



La France menée aux abîmes par le pouvoir : la dette française.
Ne parlons plus de liberté d'expression, d'honneur, d'indépendance

En 1968, les contestataires du régime défilaient en clamant, à propos du général de Gaulle, revenu au pouvoir en 1958, et qui avait tout de même rendu quelques menus services au pays, lui restituant sa liberté, son honneur, son indépendance : "Dix ans, ça suffit !". Quelques décennies plus tard, ne parlons pas de liberté, quand celle d'expression est menacée : après France-Soir, le tour de CNews est venu. Ne parlons pas d'honneur, quand la moitié de la dette publique est détenue par des étrangers. Ne parlons pas d'indépendance, quand nous sommes de plus en plus soumis aux décisions de technocrates apatrides abrités derrière leurs bureaux et leurs règlements à Bruxelles, ou de juges administratifs ou constitutionnels faisant la pluie et le beau temps à Paris. 
Et observons que, secrétaire général adjoint à l'Elysée, puis ministre de l'Economie sous François Hollande, enfin locataire de l'Elysée depuis sept ans, M. Macron s'est trouvé au centre du dispositif gouvernemental avant d'en prendre les commandes. Un indicateur donne une mesure indiscutable de ses 12 années au pouvoir : la dette publique de la France s'élevait à 1 833,8 milliards d'euros à la fin du quatrième trimestre 2012, elle culmine aujourd'hui à 3 088 milliards d'euros. Et ce ne sont pas les 300 à 400 milliards de la période Covid (qui aurait dû être gérée différemment, en soignant la population, sans obérer aussi fortement nos dépenses publiques), qui expliquent à eux seuls ce différentiel de 1254 milliards d'euros. 

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