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La Ligue des Droits de l'Homme dans le viseur du ministère de l'Intérieur


La Rédaction
Mardi 11 Avril 2023



Le 5 avril, auditionné par la commission des lois du Sénat, le ministre de l'Intérieur a dit vouloir se pencher sur les subventions dont bénéficie la Ligue des Droits de l'Homme, très critique sur l'action des forces de l'ordre à Sainte-Soline. L'avocat Gilles-William Goldnadel s'interroge à son tour sur les engagements de l'association.



Pour nommer les dernières extravagances burlesques de certaines associations gauchisantes qui autrefois impressionnaient le spectateur égaré par la réclame complaisante, l'amateur de comédie hésite entre les Précieuses Ridicules et le Tartuffe.
 

Les dernières représentations de l'UNEF avant, peut-être, un baisser de rideau, méritent le détour. L'association estudiantine d'extrême-gauche qui avait touché le ciel du prestige dans la chaleur du mois de Mai 1968 avait une première fois atteint le sol quand on apprit qu'en dépit de sa laïcité autrefois intransigeante, une responsable éminente portait le voile. Il est vrai également que les nombreuses récriminations d'étudiantes syndiquées se plaignant du comportement de camarades mâles trop ardents voire violents avaient fait également mauvais genre. Le fait que la secrétaire générale de l'époque (2006-2009) se nommait Caroline de Haas, qu'on aurait pensée plus attentive, avait ajouté à l'angoisse déceptive.
 

Mais les derniers événements rocambolesques pourraient bien porter le coup de disgrâce.
 

C'est, entre autres motifs de chamailleries, les disputes en 2017 entre partisans de Benoît Hamon et aficionados de Jean-Luc Mélenchon qui précipitèrent un mouvement déjà largement dans le déclin ,au fond du ravin . Cette même année, sept membres du bureau national et sa trésorière avaient été révoqués en raison de leur proximité extrême avec la France Insoumise.
 

Mais c'est en ce mois d'avril que le mouvement aura sombré dans le vaudeville.
 

Comme le raconte Le Figaro, un incident violent opposa au mois d'octobre Imane Oueladj élue fraîchement présidente à une membre du Bureau National. La présidente reprochait à la seconde son manque de loyauté. Mais celle-ci présente une version autrement plus dramatique des événements: «On m'a enfermée dans une pièce et lu des messages privés sur mon téléphone sans mon consentement afin de prouver ma prétendue malhonnêteté. Pendant plus de deux heures on m'a menacée, intimidée. C'était très violent psychologiquement».
 

Un juriste chagrin y verrait un grave délit pour moins que cela.

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