«Une atteinte inédite à son indépendance.» C’est par un communiqué tonitruant, mardi soir, que la Société des rédacteurs de Marianne (SRM) a accusé d’ingérence l’actionnaire majoritaire du titre, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky   (propriétaire du groupe de presse CMI, dont fait partie Marianne). L’objet du délit : la une du numéro de jeudi, la dernière avant le deuxième tour de la présidentielle. Soit le genre de couverture très scrutée, aux contenus hautement inflammables. Initialement, la rédaction, «à l’issue de deux réunions collégiales associant la direction et l’ensemble de la rédaction», dixit le communiqué, avait choisi de représenter Emmanuel Macron accompagné de la mention «La colère…» puis, en dessous, Marine Le Pen «…ou le chaos ?» «Un consensus clair s’était dégagé pour établir une distinction factuelle entre les deux candidats sans pour autant dicter leur conduite à nos lecteurs», indique la SRM. 
   
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