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Elections présidentielles en Argentine: le duel entre Javier Milei et Sergio Massa


La Rédaction
Vendredi 17 Novembre 2023



L’irruption de Javier Milei dans la campagne présidentielle argentine a bouleversé de fond en comble le paysage politique argentin. Sur fond de crise économique aigüe, le candidat d’ultra-droite libertarien, soutenu par une partie de la droite traditionnelle, affronte le ministre de l’Économie sortant, Sergio Massa, arrivé en tête du premier tour. Récit d’un duel inédit à l’issue incertaine.



À l’annonce des résultats du premier tour au QG de campagne de Sergio Massa, le 22 octobre, des hurlements de joie et de longues embrassades témoignaient de l’extrême soulagement des supporters du ministre de l’Économie en exercice et de la grande famille péroniste. 
 

Après son score médiocre réalisé aux “primaires ouvertes” organisées en août, nombre d'entre eux doutaient de sa capacité à être présent au second tour. Avec 27,3 % des voix, il était alors devancé à la fois par l’ “anarcho capitaliste” Javier Milei (30 %) et par la coalition de droite emmenée par Patricia Bullrich (28 %).
 

Deux mois plus tard, avec un score de 36 %, Sergio Massa (Union pour la patrie, UxP) arrive en tête du premier tour de la présidentielle. L’ambitieux péroniste de droite âgé de 51 ans venait de faire mentir les sondages et réalisait un retour spectaculaire.

Le come-back des péronistes
 

Pour la revue politique Nueva Sociedad, il ne fait guère de doute que “face à l’utopie chaotique de Javier Milei (La liberté avance, LLA), le soutien à Massa a fini par être une sorte de vote défensif d'une partie de la société”. 
 

Ce serait donc un vent de panique qui aurait fait passer Sergio Massa de 27,3 % en août à 36 % en octobre, écrivent les auteurs. “Dans une campagne caractérisée par les invectives (...), Massa est apparu comme 'l'adulte dans la pièce' expliquent-ils. Massa s'est positionné comme le seul homme politique capable de gérer l'État argentin. En somme, il a endossé le costume qui lui convient le mieux : celui d'un homme politique pragmatique”.


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