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L'enfumage de la motion de censure, premières divisions de la NUPES


La Rédaction
Mercredi 22 Juin 2022



Moins de vingt-quatre heures. C’est le temps qu’il aura fallu pour que les bisbilles naissent au sein de l’alliance des gauches, une fois le second tour des législatives passé. Car dès lundi, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) a essuyé son premier gros quiproquo.



Inquiet que l’arrivée de 89 députés RN ne remette en cause son statut de première opposition au gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a proposé, sans consulter ses alliés au préalable, que la Nupes se constitue « comme un seul groupe » parlementaire. « Dès lors qu’il y a un seul groupe, sans aucune discussion possible, l’opposition s’appellerait Nupes », a-t-il expliqué lors d’un point presse surprise devant son QG, ne souhaitant pas « donner le sentiment que nous amplifions la confusion […] par notre propre éparpillement ».

Une proposition qui n’a pas franchement emballé PS, EELV et PCF, doux euphémisme, qui ont tout simplement dit… non. Tous ont en effet refusé la proposition de Jean-Luc Mélenchon, rappelant que l’accord de coalition signé début mai prévoyait des groupes distincts. « Il n’a jamais été question d’un groupe unique. Il y aura un groupe socialiste à l’Assemblée nationale », a déclaré Pierre Jouvet, porte-parole du PS. « Pas question de se fondre dans un groupe unique », a pour sa part réagi le porte-parole d’EELV Alain Coulombel. « Nous sommes favorables à un intergroupe mais pas à un groupe commun », a souligné un proche du chef communiste Fabien Roussel. N’en jetez plus...

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